[vc_row][vc_column][vc_column_text] Essai AUDI Q5
Dans la catégorie des SUV premium de taille moyenne, l’Audi Q5 fait partie du haut du panier. Cependant, son habitacle et la technologie qu’il embarquait commençait à vieillir. Mais ça, c’était avant… Direction le Maroc pour tester cette nouvelle version.
Le tour du proprio
Qu’on se le dise, l’Audi Q5 est entièrement nouveau. Extérieurement, c’est une évolution plus qu’une révolution. Le dessin s’affine, les traits sont plus tirés qu’auparavant et les dimensions évoluent peu : + 3cm en longueur (4,66m) + 4mm en hauteur (1,65m) et même largeur (1,89m). La grosse évolution pour moi, la ligne de force qui court le long du flanc du Q5 lui donne de l’épaule et son oscillation au niveau des passages de roues confèrent au SUV un côté latin sous-jacent. C’est fin mais c’est bien. Nos versions S Line du jour chaussées en 20″ ont clairement de la présence.
Dans l’habitacle, l’évolution est plus claire. Les habitués des créations récentes de la marque aux anneaux ne seront pas dépaysés. La planche de bord s’inspire clairement de l’A4 et on retrouve un peu de Q7 par ci par là … mais en moins fluide. C’est un peu moins dépouillé que sur les A4 et Q7 mais ça reste moderne et ergonomique. Comme d’habitude chez Audi, tout est à sa place et les fonctions tombent bien sous la main. Mention spéciale au MMI qui dispose ici du pavé tactile et de ses 8 touches raccourcis. Le Virtual Cockpit est bien évidemment de la partie et peut, ici aussi, être couplé au très pratique Head Up Display.
La finition est encore une fois exemplaire mais toujours austère. Pour moi ce serait une sellerie qui détonne avec du bois, plus chaleureux que le froid ensemble noir/alu. Les sièges sport offrent un bon maintien et la position de conduite est une bonne surprise. On se croirait au volant d’une berline. Bon point !
Sur la route
A l’heure où je vous parle, le Q5 n’est encore disponible qu’en 4 cylindres. J’ai pu tester les 2.0l TDI 190 et TFSI 252 qui formeront le gros du mix pour ce modèle. La grosse nouveauté, c’est l’apparition (en option) de la suspension pneumatique avec hauteur variable. On aura l’occasion de la tester.
On commence par la route entre Marrakech et le désert d’Agafay, mélange de grands axes de ville et de grandes lignes droites entrecoupées de longues courbes. Là le 2.0l TDI étonne par le confort de roulement et le silence dont il fait preuve. Ce n’est pas un foudre de guerre en performances pures avec un 0 à 100 effectué en 7,9s et 218 km/h en pointe. C’est tout de même honnête et c’est mieux que la précédente version, notamment grâce au gain de poids de 90kg dû à la nouvelle plateforme que ce nouveau Q5 partage avec les A4/A5. Au total, le Q5 TDI 190 est annoncé à 1845 kg. Tout est facile et le confort de la suspension pneumatique est total.
Nous voici dans le désert. Là, Audi nous a préparé un trajet d’une quarantaine de kilomètres en offroad entre pistes déroulantes et franchissements d’oueds. Le mode Lift/Offroad sélectionné sur le Drive Select, le Q5 se rehausse de 6,5 cm et prend de la prestance en même temps qu’il prend de la hauteur. Avec désormais 25 cm de garde au sol c’est parti pour une virée dans le désert ! En franchissement, c’est assez saisissant de facilité. Même si moins de 5% des acquéreurs de Q5 l’emmèneront crapahuter dans de telles conditions, je peux leur certifier que ça passe et très, voire trop facilement grâce à la transmission quattro qui, même ESP off, conserve un niveau de grip impressionnant.
Au dessus de 35 km/h, le mode Allroad prend le relais et permet au Q5 d’enquiller de la piste super facilement et quelque soit l’allure. Vraiment bluffante de facilité cet escapade offroad et les 400Nm de couple du TDI 190 (disponibles à 1750 tr/min) se seront montrés convaincants.
Le lendemain, direction les splendides routes tournoyantes des contreforts du Haut Atlas. Pour cette partie montagneuse et plutôt dynamique, c’est le 2.0l TFSI de 252ch que j’ai choisi. Ce moteur que j’avais aimé sur l’A4, fait ici aussi bonne figure. Un couple maxi de 370Nm disponible très tôt (1600 tr/min) et une allonge convaincante lui offrent souplesse et agrément poussé. Dans l’habitacle, la progressivité de l’ensemble ne vous brusquera pas mais les performances sont plus qu’honorables. Le 0 à 100 est plié en 6,3s et le bébé flirte avec les 240 km/h.
La Drive Select en Dynamic et le Q5 s’abaisse pour offrir plus de tenue en suspension et un centre de gravité plus bas. Le résultat ne se fait pas attendre et la tenue de route progresse encore. Dans tout cela, le confort n’est pas dégradé et les allures sont folles. Quand on roule sur un rythme élevé le roulis est présent mais parfaitement contenu et le tout paraît extrêmement composé. Une rigueur caractéristique de la marque avec la transmission quattro qui prouve une nouvelle fois son efficacité. Seul bémol de ce TFSI, une sonorité quelconque et un joli 13 litres aux 100 de moyenne, dommage.
En tous cas, cette prise en main est pleine de belles promesses et même si le mazout tend à disparaître, il me tarde réellement de voir ce que ça va donner en V6 TDI tout ça, car avec 272 (voire 286ch) et plus de 600Nm de couple avec tout l’agrément que cela apporte, personne ne pourra bouder son plaisir au volant ! Et que dire du SQ5 qui débarque en version essence de 354ch et certainement bientôt en diesel, histoire de nous rappeler les bons souvenir que nous avait laissé le précédent.
Bilan
Cette nouvelle génération de Q5 évolue dans le bon sens, tant au niveau du design que de la technologie, avec des solutions esthétiques et technique qui lui permettent d’afficher une polyvalence de haut vol, quelque soit la situation. C’est rigoureux, c’est facile, c’est pratique et par la même occasion un peu fade à mon sens. En effet, sur piste ou sur route, le SUV offre tellement d’aisance que c’en est presque frustrant. Tout comme cet habitacle très bien fini et ultra technologique, que j’aurais aimé plus vivant et plus « fun ». Ensuite, les tarifs. Le Q5 « de base » (2.0l TDI 150) commence à 40.450€ mais pour avoir un TDI 190 ou un TFSI 252, il faudra débaucher presque 10.000€ de plus et quand on joue au jeu des « chères » options, on flirte facilement avec les plus de 70.000€ de nos modèles d’essai. Mais on est chez Audi et on ne change pas une équipe qui gagne 😉
[/vc_column_text][vc_text_separator title= »FICHES TECHNIQUES »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_text_separator title= »Q5 2.0l TDI 190ch »][vc_column_text]Dimensions (Longueur/Largeur/hauteur) : 4,66 m /1.89 m / 1.65 m
Moteurs : 4 cylindres en ligne diesel 1 968 cm3
Puissance maxi : 190 ch à 3 800 tr/min
Couple Maxi : 400 Nm à 1 750 tr/min
Transmission : Integrale, boîte auto 8 rapports
Poids à vide (Constructeur) : 1 845 kg
Rapport poids/puissance : 9,71 kg/ch
Vitesse maxi : 218 km/h
0 à 100 km/h : 7,9s
Conso mixte : Annoncé 5,2 litres/100 km (8 litres lors de notre essai)
CO2 (g/Km) : 133
Roues AV : 235/55/19 (modèle essayé 255/50/20)
Roues AR : 235/55/19 (modèle essayé 255/50/20)
Coffre : de 550 à 1550 L
Tarif : TDI 190 à partir de 48.050 € (modèle essayé environ 72.000€)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_text_separator title= »Q5 2.0l TFSI 252″][vc_column_text]Dimensions (Longueur/Largeur/hauteur) : 4,66 m /1.89 m / 1.65 m
Moteurs : 4 cylindres en ligne essence 1 984 cm3
Puissance maxi : 252 ch à 5 000 tr/min
Couple Maxi : 370 Nm à 1 600 tr/min
Transmission : Integrale, boîte auto 8 rapports
Poids à vide (Constructeur) : 1 795 kg
Rapport poids/puissance : 7,12 kg/ch
Vitesse maxi : 237 km/h
0 à 100 km/h : 6,3s
Conso mixte : Annoncé 7 litres/100 km (13 litres lors de notre essai)
CO2 (g/Km) : 159
Roues AV : 235/55/19 (modèle essayé 255/50/20)
Roues AR : 235/55/19 (modèle essayé 255/50/20)
Coffre : de 550 à 1550 L
Tarif : TDI 190 à partir de 49.750 € (modèle essayé environ 75.000€)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_text_separator title= »LA CONFIG’ DU BILLET AUTO »][vc_column_text]Pour notre Q5, on a pas lésiné et on a opté pour un 2.0l TDI 190 (le plus adapté aux gros rouleurs en attendant de V6 TDI) en finition Avus (62.200€) bleu lunaire métallisé (1.070€) avec le pack style noir (700€), les jantes 20″ 5 branches (670€), les feux Matrix LED (860€) et le toit ouvrant panoramique (1800€). A l’intérieur, on a choisi la sellerie Milano Brun Nougat avec le ciel de pavillon noir (310€) et les plaquages en noyer satiné (580€). Niveau technologie, on a bien sûr choisi le splendide système audio B&O 3D (1.030€), la suspension adaptative à hauteur variable (2.350€), les airbags latéraux arrière (mesquin à 435€). Le pack assistant route à 1.800€ offre l’ACC plus (régulateur actif et prédictif), le HUD et l’avertisseur d’angle mort. Avec les 2/3 autres babioles, notre config’ ressort à 75.500€ … Quand je vous dit qu’on avait pas lésiné…
Vous pouvez configurer le votre ICI[/vc_column_text][vc_masonry_media_grid element_width= »3″ grid_id= »vc_gid:1490620507883-7b12115f-9bbf-7″ include= »19421,19422,19423,19425″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_text_separator title= »VIDEO »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
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