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Pour sa 9ème génération, l’Audi A4 change en profondeur malgré ce que l’on peut croire au premier regard. Plus légère, plus puissante, plus racée (oui oui) et toujours plus technologique. Cette A4, en devenant B9, vise encore et toujours le sommet.
Le tour du proprio
Quand on regarde la nouvelle Audi A4 (B9), on ne voit pas, au premier abord, de changement drastique par rapport à la précédente. Quand on s’y attarde un peu, on remarque que la nouvelle venue est bel et bien revue en profondeur. Mieux proportionnée et surtout, drôlement modernisée. Les 4,73m de long de stature font écho aux 1,84m de large de sportivité affirmée. Jamais je n’avais vu une A4 aussi dynamique sur le plan esthétique. Des feux avant étirés et travaillés (surtout avec les Matrix LED), flancs nervurés, poupe tendue sur la berline et plongeante sur l’Avant. Pour la première fois, je me prends à préférer la version berline. Soit je fais une crise de VTC, soit le break ne semble pas aussi bien proportionné que la berline. Je pencherais pour la deuxième hypothèse.
A l’intérieur, c’est pour le coup clairement la révolution. L’habitacle est 100% nouveau et s’inspire de celui du Q7. On a vu pire comme référence. L’attrait principal, le Virtual Cockpit. Introduit sur le nouveau TT puis sur le dernier Q7, cet écran de 12,3” prend place derrière le volant et reprend l’ensemble des données de conduite ainsi que le GPS qui peut y être affiché en plein écran. C’est beau, c’est rapide et c’est efficace. Il en devient difficile de s’en passer après quelques heures d’utilisation. Nouveauté par rapport au TT, l’A4, tout comme le Q7, dispose également d’un écran central pour que le passager ne se sente pas à l’écart. Tout ce joli monde est contrôlé par la molette MMI, toujours aussi intuitive (beaucou voir même plus car elle reprend à présent les 8 touches de raccourci que les processeurs de … BMW connaissent bien. Pour les passagers arrière, vous pourrez opter pour des tablettes amovibles de 10,1” que vous aurez le loisir d’utiliser en voiture et en dehors. Il faudra pour cela se fendre de 2580€. Ah quand même !
En dehors de ça, je le rappelle pour la forme, la finition est toujours ahurissante. La qualité des matériaux et leur assemblage est telle qu’il m’a été impossible d’y trouver le moindre défaut. Impressionnant. Niveau ambiance, mention spéciale à notre Avant du jour en finition Design Luxe (anciennement Ambition Luxe) équipée d’une sellerie « Brun Nougat » avec des touches d’alcantara noir et des incrustations en chêne gris nature du plus bel effet. Dans notre berline S-Sline, c’est un peu plus froid avec un mix cuir/alcantara et des plaquages alu.
Sur la route
L’offre moteur va de 150 à 272ch en diesel et de 190 à 252ch en essence. Ces motorisations peuvent être accouplées à 4 types de châssis : Confort ou Sport, les deux pouvant reposer sur des suspension passives ou pilotées. Pour les boîtes, c’est presque aussi simple. La BVM 6 est réservée au TDI 150 (également disponible en S-Tronic), les TFSI 190 et 252 seront proposés uniquement en S-Tronic tandis que sur le V6 TDI 272, seule la Tiptronic 8 est à même de passer correctement les 600Nm. Le V6 TDI 218ch aura droit à la S-Tronic. Les motorisations de plus de 200ch sont automatiquement accouplées au système quattro.
Ça tombe bien ! Il y a de l’autoroute au programme aujourd’hui, alors c’est au V6 TDI 272 de s’y coller. Première impression : « Ça tourne ? ». L’insonorisation et le vitrage feuilleté font le job. Pas un bruit dans l’habitacle et on décolle doucement. Souple, rond et sonore juste ce qu’il faut, ce moulin sied à merveille à l’auto. C’est dingue à quel point on a tendance à oublier l’onctuosité et la disponibilité des « gros moteurs » sur l’autel de l’efficience. Pour moi l’efficience, c’est 600Nm dès le ralenti, une sonorité singeant autre chose que le Renault Trafic, des accélérations franches (0 à 100 km/h en 5,3s) et des reprises à faire pâlir bien des sportives. En ça, ce V6 excelle. C’est clairement le moteur parfait pour l’A4 du rouleur. Le Drive Select (Châssis Confort / Suspension pilotée) en Auto, la direction est suffisamment consistante, bien assistée et très agréable. Le break tient le pavé comme il faut et le quattro endigue toute forme de perte de grip. La boîte Tiptronic 8 est un exemple de douceur et de réactivité. Le régulateur s’adapte à la limitation grâce à la lecture des panneaux et le Lane Assist garde l’auto dans la voie de manière efficace. Voici les prémices de la conduite semi-autonome sur le segment des berlines familiales.
Le Virtual Cockpit avec Google Earth, l’écran central et la tablette s’occupent de « l’infotainement » tandis que les autoroutes « virageuses » du sud de la France sont avalées bon train, dans le plus grand silence. Sortie de l’autoroute, le Drive Select est passé en Dynamic et l’auto se fait plus ferme. La direction aussi. Très précise, je la trouve, dans ce mode trop artificiellement lourde. Dommage. Dans le tournant, la caisse est verrouillée et tient très fort. Seule la direction n’offrant pas assez de toucher et le sous-virage en entrée (le 6 cylindres pèse un peu sur le train avant) empêchent d’aller chercher les limites. En même temps, elle n’est pas faite pour ça et le comportement m’aura globalement convaincu. L’arrivée de nuit nous permet de tester l’efficacité des feux Matrix LED (Option à 2300€ mais quasi indispensable). C’est bluffant. On reste en pleins phares, le pilotage des 15 différents faisceaux se fait indépendamment et la vision est parfaite dans toutes les conditions. Si on revient sur une autre auto ou si on la croise, le faisceau s’occulte et évite de l’éblouir, il éclaire même loin devant. Impressionnant. On peut également apprécier l’éclairage d’ambiance entièrement paramétrable sur une palette de couleur quasi infinie, très sympa.

Agréable et volontaire, le 2 litres TFSI du TTS dégonflé nous aura surpris par son couple maxi dispo à 1600 tr/min …
Le lendemain, c’est au tour d’une berline rouge de nous faire ses honneurs. La belle est en finition S-Line avec, en plus, un Pack S-Line (une Inception de S-Line quoi). Elle a de la gueule ! Le Pack S-Line gonfle ses boucliers et ajoute une « jupe-baguette » latérale pour poser un peu plus l’auto. C’est minime, mais suffisant pour faire la différence. Cette berline est motorisée par le plus puissant des essences (en attendant la S4 et son V6 Turbo de 354ch). Le 2.0L TFSI sortant 252ch n’est autre que le moteur du TTS et de la S3 légèrement dégonflé. C’est toujours assez pour propulser sans aucun souci cette berline, plus légère (jusqu’à 120 kg de moins que sa devancière calculé sur la base du 1.4L TSI). Tout d’abord, même constat que sur le break, le silence. Presque aucun sifflement ni bruit de roulement ne filtre, bénéfice d’un aéro poussé et d’un soubassement caréné – même après l’essieu arrière – qui aboutit à un Cx de 0,23 pour la berline (0,26 pour l’Avant), un record dans la catégorie. Le TFSI se fait entendre dans les tours, qu’il prend sans rechigner. C’est linéaire, pas caractériel pour un sou mais drôlement efficace. Les accélérations sont franches, le 0 à 100 est abattu en 5,8s et le système quattro garde l’auto dans la trajectoire en faisant passer sans sourciller les 370Nm. La boîte S-Tronic 7 rapports est égale à elle même, à savoir ultra rapide et efficace sur la montée mais encore un peu lente sur les rétrogradages. Quand on pousse un peu plus, le sous-virage devient prononcé, signe qu’il est temps de calmer l’allure. Pas super vivant mais très efficace. C’est du sérieux et ça colle pile poil à la définition de l’engin.
Notre essai touche à sa fin et il est temps de calmer le jeu et de se détendre les esgourdes à l’aide du sublime système audio Bang & Olufsen « 3D » de 755W qui améliore la « verticalité du son » grâce à la disposition de ses 19 haut-parleurs. En dehors du blabla commercial, ça marche réellement et je n’avais encore jamais entendu une telle restitution à ce niveau de gamme.
Bilan
Bien plus nouvelle qu’il n’y paraît, cette 9ème génération d’Audi A4 apporte son lot de nouveautés et d’exclusivités dans le segment des berlines familiales. Une ligne classique mais très réussie, un habitacle faisant la part belle aux dernières technologies et une offre moteur étendue. Toujours un peu en retrait en terme de fun, l’A4 B9 offre toutefois une rigueur dans sa conception et dans son comportement qui fait d’elle une sérieuse prétendante au titre. Reste qu’à partir de 30.850€ de base, l’A4 bien équipée n’est pas donnée. Nos modèles d’essai bien motorisés et optionnés s’échangeaient entre 50 et 70.000€. On a rien sans rien, la révolution a un prix, même si elle se fait en silence 😉
La Passion :
- Finition exemplaire
- Technologie de pointe
- Comportement routier rigoureux
La Raison :
- Tarifs de certaines options
- Break un peu moins réussi
- Trop sage
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Si on devait choisir une Audi A4 B9, ce serait une berline (une fois n’est pas coutume) 3.0L TDI 272ch Design Luxe Bleu Scuba avec le Pack S-Line et les splendides jantes 19” Titane Mat. A l’intérieur, ce serait sièges sport, sellerie brun nougat, plaquages en chêne gris nature et ciel de pavillon noir. Bien évidemment, le système B&O 3D serait de la partie. La contrepartie, le chèque de 74.165€ qu’il faudrait lâcher pour acquérir le bébé.
Configurez votre Audi A4 ICI
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Dimensions (L/l/h) : 4,73m/1.84m/1.43m
Moteur : V6 diesel 2967cm3
Puissance maxi : 272ch à 3250 tr/min
Couple Maxi : 600Nm à 1500 tr/min
Transmission : Intégrale, boîte auto 8 rapports
Poids à vide (Constructeur) : 1660kg
Rapport poids/puissance : 6,10 kg/ch
Vitesse maxi : 250 km/h
0 à 100 km/h : 5,3s
Conso mixte (constructeur) : 5,1L/100 km (7,3L sur notre essai dynamique)
Volume du coffre : de 505 à 1510L
CO2 (g/Km) : 134
Tarifs : A partir de 35.950 € (modèle essayé 70.860€)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Fiche technique A4 B9 2.0L TFSI 252
Dimensions (L/l/h) : 4,73m/1.84m/1.43m
Moteur : 4 cylindres en ligne turbo essence 1984 cm3
Puissance maxi : 252ch à 5000 tr/min
Couple Maxi : 370Nm à 1600 tr/min
Transmission : Intégrale, boîte double embrayage 7 rapports
Poids à vide (Constructeur) : 1510kg
Rapport poids/puissance : 5,99 kg/ch
Vitesse maxi : 250 km/h
0 à 100 km/h : 5,8s
Conso mixte (constructeur) : 6,2L/100 km (9,2L sur notre essai dynamique)
Volume du coffre : de 480 à 965L
CO2 (g/Km) : 141
Tarifs : A partir de 30.850 € (modèle essayé 50.200€)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_text_separator title= »VIDEO » color= »black »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
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