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Les gros SUV sont atteint depuis peu d’une maladie, celle du 4 pattes. En effet, il se trouve que quelques spécimens développent un downsizing moteur ayant pour effet de les sous-motoriser. Certains crient au scandale quand d’autres choisissent la théorie du « mal pour un bien ». Le Mercedes GLE équipé du 4 pattes 250d est-il atteint par cette maladie ? Vérifions.
Le tour du proprio
Esthétiquement, le GLE reprend les lignes directrices de feu le ML, dont il est une actualisation. Il reçoit de nouveaux boucliers, un nouveau capot nervuré, de nouveaux feux et de nouvelles jantes qui lui donnent un sérieux coup de jeune bienvenu. Le trait est affiné mais toujours imposant. C’est réussi en ce qui me concerne. Notre version Executive sans les gros boucliers et avec la peinture blanc polaire s’est cependant avérée un peu trop timide, surtout chaussée en 19”, monte clairement trop petite pour donner de la gueule à un engin de cette taille. Si c’était moi, ce serait un Gris Ténorite sur une finition Sportline. Les boucliers « AMG Style » sont bien plus sympas sur le gros SUV. Oui parce qu’avec 4,82m de long, 1,93m de large (2,13m avec les rétros) et 1,80m de haut, ce GLE en impose.
A l’intérieur, l’actualisation impacte majoritairement la planche de bord qui fait moins massive avec la « désincarcération » de l’écran, lequel en profite pour grandir d’un pouce (8” à présent). Le volant se modernise et offre un diamètre parfait ainsi qu’une belle épaisseur pour une bonne prise en main. Sur la console, à côté de la nouvelle molette de sélection des modes de conduite, le pavé tactile associé à la molette du système Command fait son apparition. Pas très intuitif au début, on finit par l’assimiler et naviguer assez rapidement. C’est déjà bien mieux qu’un écran tactile pour moi. Il y a de la place à bord et ce n’est pas peu de le dire. L’arrière peut accueillir sans soucis 3 personnes avec de la place aux genoux et aux épaules. Le toit ouvrant optionnel (2.150€) baigne le petit studio de lumière. Le coffre est gigantesque avec 690L baquette arrière en place (le GLE n’est pas dispo en 7 places) et peut même dépasser les 2m3 ! (2010L).
La présentation est flatteuse (on n’en attend pas moins chez Mercedes) et les ajustements au cordeau ! La qualité des matériaux est au poil mais je mets un bémol sur la présence d’une sellerie similicuir sur une finition milieu de gamme. Aussi bon soit-il (c’est vrai qu’il fait bien illusion), à ce niveau, sur un SUV de plus de 60.000€, ça fait pince… Les sièges sont toutefois ultraconfortables et le maintien des éléments « sport » paraît correct. On y est somme toute bien installé dans ce GLE, de plus, la position de conduite est quasi parfaite pour ce genre d’engin. On à l’impression d’être au volant d’une berline (très) haute sur pattes.
Sur la route
Contact. Là, le 4 cylindres mazout 2.143 Cm3 s’ébroue et claque. On n’est plus vraiment sur un bruit de camionnette mais on est loin du raffinement d’un V8 essence ou d’un 6 cylindres diesel. Dans l’habitacle, l’insonorisation est bonne, heureusement, et on est presque coupé du monde. Notre 250d 4Matic ne démérite pas sur les premiers tours de roues. Disponible également en 2 roues motrices (propulsion), je pense que la transmission intégrale de notre modèle 4Matic est un atout niveau réactivité au décollage. Avec 204ch il paraît au premier abord sous-motorisé mais, en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il dispose de 500Nm de couple à 1600 tr/min. Ça peut aider … Et ça aide ! Il se meut plutôt bien le gros SUV. En ville en tous cas, pas de problème. Une fois le gabarit imposant du GLE appréhendé, les manœuvres se font aisément grâce à la position en hauteur (et pas qu’un peu), la caméra 360° et à la direction assez directe. Pour se faufiler il faudra de la place mais le moteur vous permettra de vous déplacer sans mal et, suivant le régime, pourra même se montrer vif compte tenu des 2150 kg de l’engin. Il est en cela bien aidé par la nouvelle boîte 9G-Tronic à 9 rapports. Les mauvaises chaussées et les gendarmes couchés (même debout) sont absorbés sans le moindre mal et encaissés à merveille par la suspension « passive » à ressorts métalliques de notre modèle d’essai. L’AIRMATIC optionnelle promet de rendre tout ça encore plus confortable. Déjà que …
Sur la voie rapide, à allure stabilisée, le silence règne. Seuls quelques bruits aéro viendront vous déranger ici et là au dessus de 120 km/h, notamment par grand vent. Rien de problématique cependant, tant que vous n’essayez pas de relancer. Si les accélérations (0 à 100 en 8,6s) et la VMax (210 km/h) sont honorables, les relances ne suivent pas. Besoin de reprise ? Jusqu’à 110/120 c’est bon mais au delà les limites du 4 cylindres se ressentent clairement et la souplesse a complètement disparue. Il en résulte un claquement certain et un grondement désagréable des 4 gamelles en pleine galère. Dommage car jusqu’ici, l’agrément était là. Dommage encore car sur ce type de route, c’est l’atout principal d’un SUV. Il faudra donc se conformer aux allures légales et forcer le moins possible. Le gros avantage, la stabilité qui s’est révélée impériale sur une portion en pleine tempête de neige. Très sûr ce GLE.
On sort de l’autoroute et on attaque les nationales et départementales alpines. Le pressentiment dominant depuis le début se confirme peu à peu. Le GLE est réglé confort. Même en passant sur le mode sport, le roulis est toujours présent et le SUV se vautre sur ses roues extérieures dans le serré. L’avantage de ce mode est d’aiguiser un peu la réactivité de la pédale de droite, la boîte qui se montre moins « conso-friendly » et la direction. Le poids se fait sentir mais le tout reste stable et surtout très confortable. On s’en doutait, le sport ce n’est pas son truc. En revanche, les quelques kilomètres de pistes forestières que nous avons dénichées dans le jura nous auront permis de d’apprécier les talents de crapahuteur du GLE 4Matic. Là, les 500Nm et leur disponibilité font des merveilles et la traction n’est jamais un soucis. Avec 20cm de garde au sol, ce n’est pas un grand franchiseur mais les sentiers escarpés ne l’effraient pas. En cochant la suspension AIRMATIC, vous pourrez relever la garde au sol à 24cm, voire 27cm avec le pack off-road. Là, vous pourrez, dans les bonnes conditions, envisager quelques franchissements pas ridicules. Il faudra cependant faire attention à ne pas abimer la peinture du gros bébé que vous aurez raqué plus de 65.000€, voire beaucoup plus avec les gros moulins.
Bilan
Le bilan est en demi-teinte pour ce GLE, notamment sur cette version 250d. Sauvé par sa transmission 4Matic et par ses 500Nm de couple, il s’en tire bien en ville et sur voie rapide mais manque de punch sur les grosses accélérations et les relances rapides. Il se débrouille cependant bien en off-road et se montre surtout ultra confortable et pratique au quotidien. Dommage cependant que sur les milieux et bas de gamme, les équipements comme le régulateur adaptatif et maintien dans la file Distronic + soient en option. De plus, la conso annoncé à 5,9L par Mercedes est loin d’être la réalité. Nous, on a fait 9 litres en étant sages. Je suis convaincu qu’avec les 620Nm du 350d on peut égaler cette conso voire faire mieux, avec quoi qu’il arrive, un agrément bien meilleur. Vous l’aurez compris, les 4 pattes sur les gros SUV ce n’est pas encore une recette qui me convainc même si le travail effectué par Mercedes sur ce GLE le rend pratique et utilisable au quotidien.
La Passion :
- Confort
- Qualité de fabrication
- Insonorisation
La Raison :
- 4 cylindres pas convaincant
- Nombreuses options
- Tarifs salés
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Le GLE du Billet Auto ne serait certainement pas un 250d. Non, ici, on se rabattrait sur un 350d Gris Ténorite en finition Sportline et jantes AMG 21″. L’intérieur serait en cuir noir (et surpiqures contrastantes) avec des plaquages en frêne mat. En option, on choisirait le pack sport black (100€), le pack d’assistance à la conduite (2150€) comprenant le Distronic +, l’Active Curve System (3800€), le pack d’aide au stationnement (1000€), le toit ouvrant panoramique (2150€), le Keyless GO (1000€) et quelques autre bricoles quasi essentielles dans ce genre d’auto mais en option évidemment. Le total ? 95.400€ …
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Moteurs : 4 cylindres diesel / turbo / 2143 cm3
Puissance maxi : 204 ch à 3 800 tr/min
Couple Maxi : 500 Nm à 1 600 tr/min
Transmission : Intégrale, boîte auto 9 rapports.
Poids à vide (Constructeur) : 2 150kg
Rapport poids/puissance : 10,53 kg/ch
Vitesse maxi : 210 km/h
0 à 100 km/h : 8,6 s
Conso mixte : Annoncé 5,9 litres/100 km (9,1l en mixte sur 5 jours)
CO2 (g/Km) : 149
Roues : 255/55/18 (Modèle essayé 19″)
Coffre : de 690 à 2010L
Tarif : A partir de 56.900€ (Modèle essayé : 68.600€)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_text_separator title= »VIDEO » color= »black »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
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